Une œuvre majeure de la littérature féministe, et l’une des évocations les plus saisissantes de la folie. À dire vrai, seul Franz Kafka saura écrire, plus tard, la démence avec une violence comparable. La folie, Charlotte Perkins Gilman, contemporaine d’Edith Wharton, l’a vécue toute sa vie dans une dépression clinique, jusqu’à son suicide en 1935.
Dépressive elle aussi, mariée à un médecin, si attentif qu’il en devient oppressant, la narratrice de Le Papier peint jaune est confinée dans une chambre de la maison que loue le couple pour un été. Afin qu’elle se repose, lui dit-on, qu’elle ne fasse rien, et surtout ne pas écrire — ce qu’elle accompli cependant à l’insu de tous. Car le papier peint résume la maladie mentale. Bientôt, elle lui prête une odeur, un regard, une personnalité ; elle imagine que des femmes indistincts sont retenues entre le mur et lui, que les motifs s’animent et entendent prendre la fuite. Alors, elle arrache la tapisserie pour libérer les prisonnières.
la séquestrée bilingue
En édition bilingue anglais/français, avec lecture audio intégrée : non seulement vous pouvez lire Le Papier peint jaune en français et en anglais, mais vous pouvez aussi écouter la lecture de cet ouvrage soit dans sa version originale anglophone, soit dans sa traduction française. Comment ? Tout simplement grâce à votre téléphone, tablette ou webcam. L’idéal pour améliorer votre maîtrise de la langue de Shakespeare… et de Molière !